19 Nov. > 04 Dec.
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grande marée
CONTES ET RÉCITS
Accueil » Grande marée » Artistes » SABRINA CHEZEAU
Je pars de l’hypothèse que la violence de notre société et plus largement celle du monde prend racine dans celle que nos enfants subissent. J’ai l’intuition qu’en l’enfant qui subit
la violence éducative et l’injustice se niche le citoyen qui aura ou non les ressources de la désobéissance civile face à l’injustice sociale.
Dans cette création, je tente de relever plusieurs défis :
• Celui de soulever la question de la violence sans condamner, de comprendre chacun sans juger, de faire circuler la parole.
• Celui de traiter un thème aussi délicat et sensible en trouvant les ressorts de légèreté, en creusant l’humour, le rire, en ouvrant par l’imagination, la poésie et le fantastique,
en faisant vibrer la musique et le récit pour permettre de nouveaux possibles.
Dans cette histoire vient résonner la voix de tous les indignés, de tous les repoussés, les exclus, les faibles, les soumis. Ceux que la société laisse sur le carreau parce qu’aujourd’hui,
il est de bonne augure d’être compétent et productif. Parce qu’il n’y a que les meilleurs qui gagnent. Parce qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. Alors que fait-on de ceux qui
ne sont pas en tête de liste ? Ceux de mon histoire trouvent le chemin d’une révolution.
La peau qui suit, la peau qui naît, qui apparaît, la nouvelle peau. Après un passage, une épreuve, un pas. Avant la prochaine nouvelle peau. Une peau plus loin. Juste un peu plus loin.