16 nov. au 01 déc. 2023

Festival
grande marée

CONTES ET RÉCITS

SABRINA / GUILHEM
CHÉZEAU / VERGER
J’ai choisi de raconter « les violences ordinaires» que subissent les jeunes notamment. Les violences ordinaires sont celles qu’on admet volontiers tellement elles se sont inscrites dans nos vies de tous les jours, insidieusement sous l’adage si souvent répété «C’est pour ton bien mon enfant. »

Je pars de l’hypothèse que la violence de notre société et plus largement celle du monde prend racine dans celle que nos enfants subissent. J’ai l’intuition qu’en l’enfant qui subit
la violence éducative et l’injustice se niche le citoyen qui aura ou non les ressources de la désobéissance civile face à l’injustice sociale.

Dans cette création, je tente de relever plusieurs défis :
• Celui de soulever la question de la violence sans condamner, de comprendre chacun sans juger, de faire circuler la parole.
• Celui de traiter un thème aussi délicat et sensible en trouvant les ressorts de légèreté, en creusant l’humour, le rire, en ouvrant par l’imagination, la poésie et le fantastique,
en faisant vibrer la musique et le récit pour permettre de nouveaux possibles.

Dans cette histoire vient résonner la voix de tous les indignés, de tous les repoussés, les exclus, les faibles, les soumis. Ceux que la société laisse sur le carreau parce qu’aujourd’hui,
il est de bonne augure d’être compétent et productif. Parce qu’il n’y a que les meilleurs qui gagnent. Parce qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. Alors que fait-on de ceux qui
ne sont pas en tête de liste ? Ceux de mon histoire trouvent le chemin d’une révolution.

La peau qui suit, la peau qui naît, qui apparaît, la nouvelle peau. Après un passage, une épreuve, un pas. Avant la prochaine nouvelle peau. Une peau plus loin. Juste un peu plus loin.

UNE PEAU PLUS LOIN

Récit et Musique
Comment la jeunesse et la terre deviennent-elles solidaires pour faire gagner le vivant et la beauté face aux violences ordinaires ?

Victor n’a pas les crocs de la victoire. Il n’est ni l’élève modèle ni le fils rêvé qui répond aux attentes de son père. Il a plutôt des énormes plaques rouges sur la peau et aime slamer avec les
mots. Il regarde le monde depuis la haute terrasse du collège tandis que sous le quartier pollué et bétonné, la terre a besoin de lui. Comment l’un et l’autre vont-ils se sauver la peau ?

Comment la jeunesse et la terre deviennent-elles solidaires pour faire gagner le vivant et la beauté face aux violences ordinaires ?

Un récit magique, drôle et poignant plein de dérision, d’espoir et d’humanité dans lequel la musique électronique et acoustique (saxophone, accordéon), comme un langage à part entière,
fait vibrer les mots autant que le corps et le mouvement..

«Un grand moment théâtral, un grand moment d’humanité. Des personnages criant de vérité, interprétés avec un naturel et une passion qui ont bouleversé la public». (Midi Libre)

 

Voir un extrait : https://www.youtube.com/watch?v=i4XxX2J19m8